Trouver la bonne entreprise à vendre, pour votre projet

Reprendre un commerce à vendre : Se poser les bonnes questions

Les sociétés à reprendre ont largement l’avantage de ce qu’on appelle le taux de survie (à 5 ans, c’est 60 %) : à méditer.

Ainsi, se lancer dans le projet de trouver une entreprise à reprendre, c’est un choix de logique, mais avant tout un choix personnel fort, impactant, qui va vous monopoliser pendant de nombreux mois. Êtes-vous assez informé, assez motivé, assez volontaire pour aller au bout de la démarche ?

Étape 1 : bien verrouiller votre projet de repreneur d'entreprise

Posez-vous au début de vos recherches et listez les bonnes questions personnelles à vous poser : votre projet, vos souhaits, vos moyens.

• Votre motivation est-elle totale ? Il convient de vous interroger sans détour, sur votre capacité à franchir toutes les étapes, voire toutes les difficultés de votre projet.
• Êtes-vous en capacité financière de vous lancer ? Assurez-vous que votre mise de départ est raisonnablement calculée, que d’autres apports ou des aides sont possibles (voir Comment obtenir son financement pour un restaurant ?).
• Votre projet est-il bien dimensionné ? Si vous cherchez à reprendre un fonds de commerce, vous êtes-vous projetés dans ce que vous allez en faire, comment vous le ferez évoluer, grandir ? Ajustez vos ambitions à vos objectifs, et réciproquement !
• Êtes-vous fait pour le type d’entreprise que vous souhaitez reprendre ? Il s’agit ici de confronter ce commerce avec vos capacités, votre expérience. De se poser honnêtement la bonne question : suis-je fait pour exercer ce métier, notamment s’il est nouveau pour moi ?
• Ai-je bien conscience du temps de recherche et de reprise qu’il me faudra ? La recherche d’une entreprise à reprendre va vous occuper plusieurs mois, voire un an, un an et demi avant de conclure l’acquisition. Ce temps, c’est de l’argent, aussi : avez-vous les moyens d’attendre, activement certes, mais sans les revenus de votre futur point de chute ?

Mais n’oubliez pas que, finalement, c’est le bon sens, votre bon sens qui doit vous guider et vous faire prendre la bonne direction, utiliser la bonne méthode, trouver les bons interlocuteurs.

Étape 2 : réfléchir sur la société à reprendre

Le panel des entreprises que vous allez analyser avant de choisir la « lauréate », peut être large. Il vaut mieux même qu’il le soit. Et pour chacune de ces offres à analyser, d’autres interrogations sont à mener sur leur véritable nature et leur qualité :

• L’entreprise x ou y à reprendre est-elle bien positionnée sur son marché : clientèle, attractivité, image ?
• Le prix demandé est-il juste, en adéquation avec ceux du marché proche ? Si vous ne savez pas comment vérifier, faites appel à un professionnel de l’immobilier d’entreprise, plus au fait que vous des réalités de la conjoncture et des modes d’évaluation. Vous pouvez également utiliser l’outil d’estimation en ligne ImmoPro !
• Si c’est une entreprise en difficulté (donc moins chère à acquérir, mais plus risquée à développer), les causes de ses soucis sont-elles bien identifiées, et remédiables ? Avez-vous une idée plutôt précise de ce qu’il faudra pour la relever et la développer ?
• Enfin, cette entreprise n’étant pas seule sur son créneau, vous analyserez son marché le plus finement possible : concurrence sur le secteur d’activité et localement, développement de sociétés similaires, perspectives…

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Étape 3 : comparer et analyser votre situation

Nous l’avons évoqué : il ne s’agit pas de se jeter à corps perdu sur la première opportunité venue. Le marché est assez vaste pour ouvrir vos possibilités de choix à plusieurs offres différentes. Dans chacun de ces cas, mobilisez vos forces pour établir des diagnostics préalables et comparer leurs résultats avec vos souhaits, vos « invariants ». Démarche qui va prendre du temps, celui que vous aurez accepté de consacrer à ce projet qui vous engagera ensuite pour des années.

Enfin, et cela est un conseil que vous donneront tous les spécialistes de la reprise d’entreprise (et dans ce cas, de la création également) : assurez-vous que vos proches, votre famille, votre conjoint sont en phase avec votre projet, votre ambition. Et que vous pouvez compter sur eux pour le mener à bien. Ne serait-ce que pour soutenir votre période de recherche (financièrement), et surtout accepter la nouvelle vie qui s’offre à vous. Et à eux.

Prospecter, choisir et trouver votre entreprise à vendre

Vous avez précisé votre projet, analysé ce que vous voulez et ne voulez pas, vous êtes prêt. En marche pour une recherche complète et efficace !

RÉSEAUX ET CONTACTS

Puisque vous êtes en recherche active, rien ne doit être négligé, jamais. À commencer par la prospection. Elle peut être familiale, qui sait ? Vous avez peut-être autour de vous un cousin, un neveu, une tante qui a eu vent d’une opportunité de reprise. De plus, vos relations habituelles, vos copains/copines doivent être informés de votre démarche en cours. Et pouvoir éventuellement vous donner des pistes, comme ces anciens élèves d’école, ces adhérents de votre club de squash, ce collègue d’entreprise (et futur ex-collègue !). Un bouche à oreille organisé, en somme.

En profitant de cette source de proximité, vous pourrez approcher plus facilement d’éventuels cédants, et les contacter directement, et même sur recommandation.

Le web pour trouver votre entreprise à vendre

Mine d’informations en tout genre, Internet regorge d’annonces, en particulier celles des entreprises à reprendre. Tellement nombreuses qu’il faudra nécessairement effectuer un tri selon la localisation, le type d’entreprises, la nature de celles-ci (PME, TPE, grosses entreprises…). Faute de quoi vous risquez de vous égarer en route, et de perdre du temps.

Ainsi, vous consulterez avant tout des sites spécialisés que vous aurez identifiés comme compatibles avec votre demande de reprise : des sites d’annonces, en effectuant un choix  personnalisé, des structures telles Chambres de Commerce, Chambres de Métiers et de l’Artisanat locales, et aussi des sites spécifiques pour la recherche d’entreprises tels que :

• BPIFrance
• www.fusacq.com
• place des commerces
• www.entreprendre.artisanat.fr
• www.cra.asso.fr
• cession pme
• immoprolyon.fr

… et tant d’autres qu’il serait impossible de les répertorier ici. Cliquez, et sollicitez Google !

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Les événements dédiés à la reprise d’entreprise

La Chambre de Commerce et d’Industrie de Lyon Métropole organise, chaque trimestre, ses Bourses des Entreprises, rassemblant en un seul lieu et un seul moment des repreneurs et des cédants d’entreprises. Une occasion particulière et efficace de trouver une entreprise à reprendre, avec un contact humain très appréciable.

D’autres bourses sont disponibles sur Internet, très bien fournies dès qu’il s’agit de fonds de commerce et de petites entreprises. Les annonces qu’elles proposent sont toujours classées afin de faciliter les recherches.

Plus généralement, on mettra en place une veille sur la thématique des entreprises à reprendre, histoire de ne pas manquer la bonne affaire.

Enfin, des animations diverses dans votre ville, votre département, votre région vous permettront de rester en contact en permanence avec ce thème et les nombreux acteurs économiques qui le traitent, par exemple dans les salons d’entreprises.
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Les aides pour trouver une entreprise à vendre

Dans vos recherches, vous constaterez bien vite que l’efficacité optimale est difficile à atteindre si vous êtes seul, livré à vous-même pour dénicher le bon profil d’entreprise. Il sera vite opportun de faire appel à un intermédiaire, qui plus est spécialisé.

Pour les fonds de commerce, ces intermédiaires pourront :

• Vous accompagner et vous conseiller dans votre recherche.
• Vous proposer des entreprises qui conviennent à votre projet, à vos moyens.
• Vous aider à finaliser l’acquisition et valider vos choix.
• Vous aider tout au long de la transaction afin de faire aboutir le projet.

Le réseau dont disposent les agences immobilières spécialisées en fonds de commerce sera un atout supplémentaire, pour vous. Certes, les frais inhérents à ce type d’accompagnement sont à intégrer dans votre budget. Mais si vous faites bien vos comptes, entre le temps gagné, les démarches prises en charge et la sécurité apportée à votre démarche, vous vous y retrouverez bien vite !

Enfin, vous allez sans doute rencontrer et exploiter un certain nombre de pistes et d’interlocuteurs. Pensez aux experts-comptables (par exemple si vous sollicitez un audit financier), les avocats, les notaires.
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Cession d'entreprise : Sécuriser votre projet de reprise

Si vous partez seul à l’assaut de la prospection et des démarches d’acquisition pour trouver une entreprise à vendre, vous devrez sans doute déjouer certains « pièges » (inconvénient qui n’a pas lieu d’être si vous êtes accompagné par un professionnel du métier). Vous pourrez considérer les précautions et réflexions, proches de vos préoccupations, qui peuvent être disponibles sur Internet.
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Achat d'une entreprise : où trouver les entreprises à vendre ?

On l’a vu, l’énorme masse d’informations concernant les entreprises à reprendre peut s’avérer très pénalisante en elle-même : perte de temps, d’une part, et égarement par rapport au projet initial. Vous ne savez plus ce que vous cherchez tant il y a de propositions, d’annonces, de données à prendre en compte, etc. La dispersion est là, vous êtes piégé !

Face à cela, le recours à un intermédiaire, conscient des marches à suivre et connaisseur de vos demandes, est une solution. Voire LA solution. L’agence spécialisée qui vous conseille saura où chercher, que chercher et que vous conseiller au final. Simplement, directement, rapidement. Pour prendre une décision l'esprit tranquille, pour ne pas faire sans cesse marche arrière, pour mettre toutes les chances de votre côté, ne restez pas seul.

Achat d'une entreprise : vérifiez la position du cédant

Vous pouvez être sûr de vous, de votre décision d’acquisition. Mais votre cédant est-il fiable à 100 % ?

Ce « futur ancien » propriétaire a peut-être du mal à finaliser son choix de vendre. Sa décision, à lui, est-elle entièrement constituée ? A-t-il en main tous les éléments pour vous informer et conclure ? S’il tarde à réagir devant vos demandes, il y a lieu de se poser la question. Et aussi de se demander s’il est prêt à signer ou non. Ou bien s’il est engagé avec vous seul dans son objectif de vendre…

La solution, outre le recours à un tiers (agence) qui peut mieux anticiper les difficultés, est de créer ou restaurer un vrai contact avec le cédant. Savoir précisément pourquoi les choses n’avancent pas, ou sont incertaines. Il peut simplement être question d’un facteur humain, par exemple la difficulté pour lui de « tourner la page » et de se séparer d’une bonne part de sa vie professionnelle et personnelle. Soyez vigilant, compréhensif, mais sachez communiquer en toute clarté.

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Quand une entreprise est rachetée, quels sont vos droits ?

Votre projet de reprise est finalisé, le prix de cession a été validé, que se passe-t-il ensuite ?

• Principe de continuité : En cas de rachat, les contrats de travail des salariés en place sont automatiquement transférés au nouvel employeur. Cela signifie que tous les avantages, l'ancienneté, le salaire et les conditions de travail demeurent inchangés.
• Droit à l'information : Les représentants du personnel (comité social et économique, par exemple) doivent être informés et consultés avant toute décision de rachat. Ils peuvent alors exprimer leurs opinions, préoccupations et suggestions.
• Motif économique : Si des licenciements ont lieu après un rachat, le nouvel employeur doit démontrer qu'il y a des raisons économiques valables. Les salariés concernés doivent également bénéficier d'un plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) si le nombre de licenciements le justifie.
• Respect des avantages : Les accords collectifs, primes, et autres avantages dont bénéficiaient les salariés avant le rachat doivent être maintenus, sauf si des négociations aboutissent à de nouveaux accords.
• Changement substantiel du contrat : Si le rachat entraîne un changement majeur dans le contrat de travail, le salarié a le droit de refuser ce changement. Cependant, cela peut entraîner une rupture du contrat qui pourrait être considérée comme un licenciement.